Ministrul de Interne, Marcel Vela a prezentat conținutul Ordonantei militare care prevede noi restricții impuse de autorități în contextul răspândiri cazurilor de contaminare cu noul coronavirus.
„Ieșirea din criză depinde de noi toți. Îi îndemn pe cei care încă nu conștientizează pericolul să se trezească. Nu ne jucăm cu sănătatea publică. Noaptea trecută, Poliția și Jandarmeria au desfășurat cea mai mare operațiune pe care au avut-o după 1990. Aproximativ 27.000 de angajati ai MAI au format dispozitive pentru verificarea respectării dispozițiilor de mișcare. Numărul mare de sanțiuni ne arată că polițiștii și jandarmii știu să își facă treaba. Al doilea lucru este că sunt încă foarte mulți români care nu conștientizează pericolul la care se expun și la care expun alți concetățeni nevinovați”, a declarat Marcel Vela.
Cele mai importante măsuri din Ordonanța Militară numărul 3
Se interzice circulația tuturor persoanelor în afara locuințelor cu excepții: interes profesional, de la locuință la locurile de desfășurare a activității (instituții media, șantiere, unități de producție etc.), deplasarea pentru achiziționarea de bunuri, deplasările pentru asistența medicală, pentru donarea de sânge, realizarea de activități agricole.
Circulația persoanelor peste 65 de ani în afara locuinței e permisă numai între orele 11 și 13 strict pentru cumpărături, asistență medicală, îngrijirea unui minor, asistența altor persoane vârstnice, activitate fiziă individuală, nevoile animaelor de companie.
Circulația persoanelor peste 65 ani e permisă și în afara intervalului 11-13 dacă se face în interes profesional sau în interes agricol (profesori, oameni de afaceri etc). Pentru verificarea motivului deplasării, angajații prezintă adeverința de serviciu semnată de angajator. Am cerut să fie acceptată adeverința fără ștampilă. Liber profesioniștii, PFA prezintă declarație pe proprie răspundere. Declarațiile trebue să cuprindă, numele, data nașterii, motivul deplasării, data, semnătura. Declarația poate fi prezentată și prin intermediul telefonului, tabelei. Măsura se aplică de mâine, 25 martie, ora 12.00.
Se instituie măsura izolării la domiciliu sau carantinării pentru toate persoanele care intră în România.
Autoritățile locale au obligația să identifice și să adăpostească persoanele fără adăpost.
Instituțiile publice și firmele au obligația de a marca cu semne vizibile zona pentru clienți.
Administratorii piețelor agroalimentare au obligația de a organiza activitatea astfel încât să se păstreze distanța socială.
Se supendă toate zborurile spre / dinspre Franța și Germania pentru 14 zile. Nu se aplică zborurilor de urgență, de stat, tehnice, necomerciale. Se aplică de la ora 23, de mâine, 25 martie.
Se interzice accesul piloților la bordul navelor venite din zonele roșii și galbene dacă nu au măsuri de protecție.
MApN asigură preluarea în pază a unor obiective, personal și mijloace logistice pentru ordine publică, sprijinirea Poliției de Frontieră.
Instituțiile de siguranță națională vor proiecta aplicații software pentru a comunica în timp real cu persoanele carantinate sau izolate la domiciliu.
Qu’est-ce que la chloroquine ? Et l’hydroxychloroquine ?
La chloroquine est une molécule avec laquelle sont conçus des traitements préventifs et curatifs contre le paludisme, telle que la Nivaquine, commercialisée par le laboratoire Sanofi. Utilisée depuis soixante-dix ans, la chloroquine n’est plus systématiquement prescrite seule car elle est jugée inefficace dans certaines régions du monde. C’est le cas de la Guyane, qui n’y a plus recours depuis 1995, du fait de la résistance de parasites à la chloroquine. Ce médicament à l’emploi thérapeutique limité est de moins en moins produit. Un de ses dérivés, l’hydroxychloroquine (commercialisée sous le nom de Plaquenil), est utilisé contre certaines maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus.
Il s’agit de deux médicaments distincts, mais dont la molécule est proche. Le deuxième semble privilégié lors des essais sur des patients, car il risque de créer moins d’effets secondaires graves. La confusion est amplifiée par le fait que les médias utilisent parfois le terme « chloroquine » pour parler de son dérivé, l’hydroxychloroquine.
Quelles sont les conclusions des recherches de Didier Raoult sur la chloroquine et l’hydroxychloroquine ?
S’il n’est ni le seul, ni même le premier à s’être penché sur la piste de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine comme traitement dans le cadre de la pandémie actuelle, le professeur Didier Raoult a joué un rôle décisif dans sa médiatisation. Ce spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté de médecine de Marseille, s’est félicité dès le 25 février de la probable efficacité de la chloroquine sur le SARS-CoV-2. Au point qu’il y voyait une « fin de partie » pour le coronavirus. L’infectiologue a déclaré avoir prescrit cette molécule plus de 4 000 fois en trente ans dans le traitement de maladies infectieuses et affirmé défendre depuis treize ans son usage comme antiviral.
Le professeur Raoult s’est basé alors sur les résultats d’une analyse chinoise parue le 19 février concernant les effets de la chloroquine sur le Covid-19, qui a obtenu des résultats positifs in vitro (c’est-à-dire qu’à ce stade, il ne s’agit pas d’observations menées sur des patients, mais d’essais biologiques en laboratoire). Cet article reprenait un point presse du gouvernement chinois du 17 février, au cours duquel les autorités ont annoncé qu’un consensus s’était dégagé pour inscrire la chloroquine dans l’arsenal thérapeutique national contre l’épidémie de Covid-19.
Dans un article dont il était cosignataire paru le 16 mars, le professeur Raoult a affirmé que la chloroquine pourrait être une solution thérapeutique contre le Covid-19 :
« Il est difficile de trouver un produit actuel dont la sûreté soit aussi bien prouvée que la chloroquine. De plus, son coût est négligeable. (…) Si les données cliniques confirment les résultats biologiques, la maladie liée au nouveau coronavirus sera bientôt l’une des plus simples et les plus moins chères à traiter et prévenir, parmi toutes les maladies respiratoires infectieuses. »
Pour confirmer son intuition, le professeur Raoult a lancé en mars une étude clinique, cette fois sur 24 patients bien réels infectés par le SARS-CoV-2, dont il évoque les résultats préliminaires dans une vidéo mise en ligne le 16 mars. Après six jours de traitement à base de Plaquenil (un médicament à base d’hydroxychloroquine) et d’antibiotique, le virus avait disparu chez les trois quarts des patients, selon Didier Raoult.
Quelles sont les limites de l’étude du professeur Raoult ?
De nombreuses voix se sont élevées pour critiquer la faiblesse méthodologique de l’étude clinique du professeur Raoult : elle a été menée sur trop peu de patients, dont certains ont quitté l’essai en cours ; l’analyse s’est limitée à l’évolution de la charge virale, les recherches n’ont pas été menées en « double aveugle », c’est-à-dire avec un autre groupe de patients comparable auxquels on n’aurait pas donné ce traitement ; et les données brutes n’ont pas été publiées pour que d’autres chercheurs y aient accès.
Dominique Costagliola, directrice adjointe de l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (Sorbonne Université) juge dans Le Monde que l’étude « est conduite, décrite et analysée de façon non rigoureuse avec des imprécisions et des ambiguïtés. Il s’agit d’un essai à fort risque de biais selon les standards internationaux. Dans ce contexte, il est donc impossible d’interpréter l’effet décrit comme étant attribuable au traitement par hydroxychloroquine ».
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En règle générale, de nombreux spécialistes appellent à la prudence sur l’usage de la molécule, comme Franck Touret, chercheur en virologie, et Xavier de Lamballerie, directeur de l’unité d’émergence des pathologies virales de la faculté de médecine de l’Université Aix-Marseille. Ils rappellent dans une récente revue de littérature scientifique que les analyses chinoises plaidant en faveur de l’efficacité in vitro de la chloroquine sont opaques et qu’il n’en existe encore à ce stade aucune validation.
De fait, si la chloroquine a depuis les années 1960 montré une certaine efficacité in vitro contre de nombreux virus, aucun essai clinique mené sur des patients dans le cadre d’infection virale aiguë (chikungunya, dengue) ou chronique (HIV) n’a été couronné de succès, rappelait dans Le Monde Xavier de Lamballerie, le 17 mars.
L’hydroxycholoroquine sera-t-elle expérimentée en France ?
Malgré les réserves d’une partie de la communauté scientifique, la communication du professeur Raoult a déclenché une intense campagne médiatique. De nombreuses personnalités, du maire de Nice, Christian Estrosi, au président américain, Donald Trump, ont salué ses travaux comme la principale piste contre la pandémie.
Le 17 mars, le gouvernement fr
@ Băsescu ar fi zis că Ordonanța militară 3 i s-ar adresa că a fost al treilea locatar de la Cotroceni , deși Iliescu a avut două mandate, și să îi trimită armata o ordonanță să îi facă cumpărăturile și să îi plătească facturile, un fel de soldat Svejk, ?
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